Interview : Simon Benattar-Bourgeay, acteur.

Simon Benattar-Bourgeay a rejoint le mouvement Kino Lyon à ses débuts. Comédien, il est apparu dans plusieurs films Kino, en super-héros, infirmier ou emmerdeur professionnel

Qui es-tu ?
À la base, j’ai une formation de comédien. Ensuite, comme il paraît que j’ai plusieurs cordes à mon arc, j’ai sorti une bande-dessinée. Et actuellement, je travaille sur les illustrations d’un jeu vidéo 2D.

Qu’est-ce qui t’a incité à venir au Kino Lyon ?
L’envie de collaborer avec de nouvelles personnes, de tourner régulièrement et efficacement. S’ajoute à cela le fait de respecter des thèmes donnés à l’avance, ce qui, loin d’être une contrainte, est d’une grande aide la plupart du temps.

Qu’est-ce qui te plaît dans Kino Lyon ?
Il y a un côté « compétition » qui est sympathique sans être prise de tête. Un petit enjeu qui oblige, en tant qu’acteur, à être efficace. Et le fait de voir le résultat projeté sur un grand écran, c’est toujours bien.
Ce qui est intéressant, c’est surtout de pouvoir parler de l’actualité cinématographique locale, de courts-métrages qui ont été produits par des lyonnais et qui peuvent rencontrer un certain succès en-dehors de la région.
Le Kino brasse suffisamment de monde pour faciliter les échanges entre les comédiens, les techniciens et les réalisateurs. Chacun peut montrer aussi une partie de son travail. Dans la même idée, il y a aussi les soirées comédiens-réalisateurs qui commencent à émerger à l’Aquarium.

Qu’espères-tu voir se développer dans le paysage cinématographique lyonnais ? 
Un réalisateur, un producteur ou un scénariste répondraient mieux que moi à ces questions. D’instinct, et de façon sommaire, je dirais qu’il manque un véritable réseau digne de ce nom. À l’occasion des tournages se déroulant à Lyon (qu’il s’agisse de la télé ou du cinéma), je remarque que la plupart des membres d’équipe viennent de Paris, même si l’on trouve ici et là quelques gens du cru pour faire couleur locale (je pense à la figuration, mais cela va rarement au-delà).
Le cinéma et le réseau lyonnais existent, mais ils restent à mon sens très marginaux. Il manque des structures permettant, au sein de la région Rhône-Alpes, l’émergence et la production de projets vraiment solides et importants.

Pour terminer : ta scène de film préférée ?
N’importe quelle scène du Cave se rebiffe, dialogué par Michel Audiard. La première apparition de Paul Meurisse dans Le Deuxième souffle de Melville. Côté américain, les premières minutes d’Apocalypse Now. Mais il y en a beaucoup !

Vous pouvez retrouver Simon sur Facebook et LinkedIn.
Découvrez aussi la bande-annonce de sa bande-dessinée adaptée de La résistible ascension d’Arturo Ui de Bertolt Brecht.

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